Guide et Logiciels

1 – Le logiciel evaRisq

Le logiciel evaRisq (évaluation quantitative des risques), mentionné dans ce site, a été développé dans le cadre de la mise en place d’une méthodologie permettant de réaliser un dimensionnement réaliste et argumenté des provisions pour risques d’un grand projet.

  • Ecrit en VBA sur Excel;
  • Peut être utilisé pour un petit projet (quelques dizaines de risques) ou pour un grand projet (plusieurs centaines de risques, voire 1 ou 2 milliers) regroupant éventuellement plusieurs projets associés à des entités et/ou des sites différents d’une même société. Cela permet en particulier d’analyser le problème de la mutualisation des risques.

Le logiciel comporte 3 parties:

1/ La saisie des risques

Une feuille peut contenir tous les risques d’une entité, éventuellement regroupés par nature (technique, management…); un risque peut être décrit par plus de 20 cases, les cases obligatoires se ramenant à celles de l’application en ligne; l’impact peut être décrit par une valeur fixe ou bien par une loi discrète (Binaire, Poisson) ou continue, bornée (Uniforme, Triangulaire, Normale…) ou non (Exponentielle, LogNormale, Beta…); l’impact d’un risque peut être étalé sur une période de plusieurs années.

Il est possible d’importer les risques à partir des fichiers existants dans les entités. Des contrôles sont effectués pour vérifier la cohérence des données, lors de l’import mais aussi à chaque exploitation.

2/ Le paramétrage d’une exploitation

Sélection et filtrage des données; où afficher les résultats; caractéristiques de l’histogramme; nombre de tours de simulation; période concernée; germe pour les tirages aléatoires; paramètres de modélisation pour les lois non bornées…

3/ L’affichage des résultats

A chaque exploitation les résultats sont affichés dans une feuille qui peut être conservée; les caractéristiques du risque global telles que les valeurs minimale et maximale de la somme, la moyenne, l’écart type, le mode, la médiane, les valeurs à risques…; l’échéancier des risques…

L’histogramme du risque global permet de donner une représentation graphique de sa distribution de probabilité; un test du KI2 permet de vérifier l’ajustement de cette courbe à une loi paramétrique usuelle. Si le test est satisfaisant, les risques traités peuvent alors être consolidés à un niveau supérieur.

Ce qu’en pense l’utilisateur

La mise en place de l’analyse quantitative des risques avec le logiciel evaRisq dans une grande société de la région parisienne a confirmé l’intérêt de cette démarche pour les deux aspects mentionnés au paragraphe 5 de la page « Agréger les risques ».

    • Dans le cadre d’un programme qui s’étale sur une longue période, le logiciel est utilisé régulièrement pour produire les évaluations quantitatives des risques de chacun des projets, ce qui contribue au pilotage stratégique des coûts du programme. En plus de fournir régulièrement une évaluation quantitative argumentée des provisions pour risques, les analyses comparatives permettent de prioriser les actions sur les sujets les plus critiques tels que révélés par l’analyse quantitative.
    • Si l’analyse qualitative des risques à partir du dire d’expert avec les modalités « Très faible, Faible , Moyen, Élevé, Très élevé » est un passage obligé, elle ne permet pas l’examen approfondi de chacun des risques. Par contre, la modélisation probabiliste des risques a une vertu disciplinante car elle exige un examen détaillé et argumenté des risques, surtout pour les plus pénalisants. Cela impacte l’ensemble des intervenants impliqués dans l’analyse ainsi que l’organisation en charge de cette activité (identification des risques, analyse qualitative puis modélisation probabiliste, entretien de registres de risques, évaluations partielles puis globale des provisions pour risques, mise en évidence des sujets les plus critiques). Le programme ne peut qu’en tirer profit.

Extraits du manuel utilisateur evaRisq

 

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2 – Le logiciel Carat (Cost and risk analysis tool)

Texte en cours de rédaction

 

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3 – Le guide Coût Global

Je suis co-auteur, avec Orlando Catarina, du guide « Intégrer le coût global dans les projets de construction » édité par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) fin 2013 dans la collection « Bâtir le développement durable ».

Sommaire du guide

    1. Les approches du coût global et leurs enjeux
    2. Prendre en compte le coût global
    3. Les composantes du coût global
    4. Mise en œuvre du coût global dans un projet
    5. L’estimation du coût global
    6. Prise en compte de l’aléa
    7. Cas illustratifs
    8. Des annexes (actualisation, éléments de probabilités statistiques, liste générique de risques, modèles paramétriques).

Bien qu’édité par le CSTB, ce guide dépasse largement le seul domaine du bâtiment et les éléments qu’il présente sont applicables dans tous les projets. A noter un apport important du domaine du bâtiment concernant la structure de coût global développée dans la partie 3 du guide.

 

Errata

Quelques erreurs ont été introduites lors de la mise en pages de certains cas pratiques. Elles sont sans incidence sur les résultats affichés.

Page 35 : Tableau 1 Echéancier des dépenses / Dans le tableau à la ligne « Constants » et colonne année 11, remplacer 50 par 250.

Comparaison de 2 installations de chauffage

Cet exemple est présenté dans le guide aux pages 93 à 95 et 109 à 112.

Une erreur dans l’énoncé dans le tableau « Scénarios » de la page 93. Le gros entretien n’a pas lieu tous les 10 ans mais tous les 5 ans. On retrouve cette erreur ainsi qu’une autre dans le tableau de la page 110 pour 2 lignes de l’activité « Maintenance » dans la colonne « Ref ».

S1 Entretien et préventif annuel : remplacer 1,00 par 1,2

S2 Gros entretien tous les 10* ans : remplacer 5,00 par 3,5        * Tous les 5 ans

Coût global d’un bâtiment

Cet exemple est présenté dans le guide aux pages 115 à 122.

En bas du tableau 2 page 116 / Impact sur la santé des habitants : remplacer 4 par 5.

 

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